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AFRICA WEB FESTIVAL 2015 : La grande Fête du Numérique

Sossiehi Roche | | Evènements

 

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Mariam Sy Diawara, Présidente-Fondatrice de AWEF 2015 : « Africa Web Festival veut aider l’Afrique à réussir son virage numérique… »

Alors qu’elle pilote avec diligence et dextérité les préparatifs et que sont en train d’être peaufinés les derniers détails pour faire d’Africa Web Festival 2015 (AWEF 2015, http://africawebfestival.com/ qui se tiendra du 3 au 5 décembre 2015 à l’Espace Latrille Event à Abidjan), une plus grande réussite que la première édition qui a eu lieu en novembre 2014 et n’a pas reçu moins de 5.000 visiteurs, Mariam Sy Diawara, sa Présidente-Fondatrice, hyper occupée, comme on peut aisément le deviner, a bien voulu nous accorder cet interview. Réalisée, faut-il le précisé, par internet dans laquelle elle revient sur quelques aspects de AWEF 2015 mais aussi plusieurs innovations et surtout de nombreuses personnalités annoncées  à l’exemple de Michaëlle Jean, Secrétaire Générale de l’Organisation de la Francophonie, sur les bords de la lagune Ebrié dans le cadre de AWEF 2015. Connu par le grand public comme étant l’une des pionnières du domaine de la publicité en Côte d’Ivoire, (elle fonde et dirige la régie publicitaire MANDINGO) elle s’installe au Canada où elle crée et dirige la Maison de l’Afrique-Mandingo (http://maisondelafriquemontreal.com/), lieu incontournable et qui s’est imposé comme l’un des espaces les plus dynamiques quant à la promotion de la Culture africaine dans tous les sens du terme,  Cette « Femme Visionnaire », véritable Ambassadrice de l’Afrique au Canada comme ailleurs et qui ne ménage aucun effort pour « SERVIR la JEUNESSE africaine » et lui ouvrir les yeux sur la « mine d’or » que constitue pour elle le numérique et les Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication à de grands projets comme par exemple crée une Maison du Numérique à Abidjan.

 

Bonjour Mme Mariam Sy Diawara. Après avoir brillamment organisé la première édition de l’Africa Web Festival qui a eu lieu du 24 au 26 novembre 2014, peut-on savoir quelles sont les raisons qui vous ont motivées à organiser  ce rendez-vous du web ?

 Toujours les mêmes raisons : aider à ce que l’Afrique réussisse son virage numérique en offrant une plateforme essentielle de discussions, de formation et d’échanges autour du numérique. En effet si pour diverses raisons nous n’avons pas réussi la révolution industrielle, celle numérique est à notre portée.  Nos populations savent innover grâce à nos énormes talents de créativité et de débrouillardise.

Quel bref bilan pouvez-vous faire de ce premier rendez-vous ?

 Le bilan a été au-delà de nos rêves : plus de 5000 visiteurs, 61 médias, beaucoup de personnalités présentes et venues de divers horizons, et surtout appropriation de l’évènement par les geeks d’Afrique….

On a remarqué une forte présence du Canada avec la présence de Maka Kotto, artiste, ancien député canadien, l’ambassadrice du Canada en Côte d’Ivoire etc. pouvez-vous nous en dire plus quant au soutien que ce pays vous a apporté ?

 Je vis au Canada ou j’ai créé Maison de l’Afrique Montréal….c’est donc normal que ce pays que j’aime et que j’ai adopté, m’accompagne et m’adopte aussi. J’ai eu aussi un grand soutien du Délégué général du Québec Monsieur Robitaille et son équipe. Qu’ils en soient remerciés.

On ne peut pas aussi passer sous silence le soutien institutionnel et étatique ivoirien avec la demi-douzaine de ministres qui ont assisté à la cérémonie d’ouverture…

 Là aussi  c’est l’occasion de remercier Le Ministre des TIC Bruno Nabagne Kone. Sans lui, il n’aurait pas eu d’Africa Web Festival. Si les autres ministères nous aident c’est grâce  à son soutien.

On parle beaucoup du phénomène des « brouteurs » en Côte d’Ivoire. Cette arnaque sur le web devenu un véritable fléau. Quel est votre opinion sur la question. Et A votre avis quels sont les opportunités qu’offrent internet à la jeunesse ivoirienne et africaine ?

 Je pense que tous les fléaux cités  sont dus au chômage des jeunes. Le numérique est une bonne occasion de création d’emplois. Les jeunes se créent des emplois et en emploient d’autres. Notre rêve est d’amener tous  ces jeunes brouteurs à mettre leurs talents au service du légal et cela est possible dans tous les domaines.

Vous préparez la 2ème édition qui se tiendra du 3 au 5 décembre 2015. Quels seront les grandes lignes de ces journées ? En quoi cette édition sera différente de la première ? Quel sera sa particularité ? Des innovations en vue ? 

D’abord le thème cette année c’est « Transports, villes et énergies intelligents au service du développement de l’Afrique ». Le plus cette année c’est cette rencontre entre des Jeunes de 12 pays africains, de France, du Canada (par l’office franco-québécois de la jeunesse) pour créer et travailler ensemble et pourquoi pas créer des joint de venture. L’autre particularité c’est le partenariat avec la COP 21, les Jeux de la francophonie 2017 et la présence de la French Tech. Nous aurons aussi certaines formations sur les métiers de demain pendant le festival.

Quel appel ou message voulez-vous adressé à la jeunesse ivoirienne et  africaine quant à    cet événement ?

 Nous voulons que le festival soit le lieu de montrer votre créativité une fois par an. Tout le long de l’année ce sera aussi un espace de formation et d’accompagnement autour des métiers du numérique.

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Interview réalisée via internet par SOSSIEHI Roche